Guerre en Ukraine : notre reporter s'envole pour Kiev
« 20 Minutes » a décidé d’envoyer, à partir de ce dimanche et pour une semaine, une journaliste en Ukraine pour couvrir le conflit
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« Je ne suis pas ta mère » de Rosemonde Pierre-Louis, un livre pour l’imprescriptibilité des viols sur mineurs
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Concours d'éloquence de Jane Goodall : un discours sur la cause animale remporte le premier prix
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Le gouvernement présente son plan pour lutter contre la fraude sociale
![« Je ne dis pas qu’il faut mettre tout le monde en prison mais il faut laisser la latitude aux agréssé.es de pouvoir parler et de se faire entendre ». Avec la publication de son premier roman « Je ne suis pas ta mère », Rosemonde Pierre-Louis a choisi de briser l’omerta autour des violences sexuelles sur mineurs. Sans misérabilisme, elle retrace son enfance d’abord à Haïti puis à Paris et raconte les viols dont elle a été victime à l’âge de cinq ans, six ans et douze ans. A 43 ans, la cheffe d’entreprise a su se reconstruire et « ne s’en sort pas trop mal », elle souhaite libérer la parole : « Combien d’entre nous se sont suicidés ? Ont des comportements sexuels à risque ou déviants ? » mais aussi faire changer la loi. En France, un mineur peut porter plainte pour agression sexuelle jusqu’à 10 ans après sa majorité, s’il avait quinze ans ou plus au moment des faits ou 20 ans après sa majorité s’il avait moins de quinze. Pour un viol sur mineur, le délai de prescription est de 30 ans mais peut être prolongé si le même auteur viole par la suite un autre mineur. « Vingt ans, cinquante ou même indéfiniment, on aura jamais assez de preuves » Mais pour Rosemonde Pierre-Louis, l’imprescriptibilité est indispensable. Cela pourrait créer une « prévention de savoir que quoi qu’il arrive, à un moment donné, quelqu’un parlera » et rappelle que les victimes mettent entre quinze et dix-sept ans avant de commencer à prendre conscience de ce qu’elles ont subi. Concernant les démarches et les preuves demandées des années après les faits, « que ce soit à vingt ans, cinquante ans ou même indéfiniment, on en aura jamais assez ». La fin de la prescription signifierait pour elle que les victimes sont prises en considération, que la société comprend leurs douleurs et estime que « ce n’est absolument pas juste de laisser en liberté des personnes [les agresseurs] vivre leur vie comme si de rien n’était. » L’écrivaine ne se pose pas en « justicière » mais souhaite une réelle réflexion sur ce sujet. « Avant d’oublier, il faut comprendre. S’interroger aussi sur pourquoi les personnes agresse ? Ont-ils les pleins pouvoirs ou ils reproduisent des violences qu’ils ont eux-mêmes subies ? Est-ce qu’ils continuent parce qu’on les laisse agir ? » Un travail « presque psychologique mais impératif pour avancer » que Rosemonde Pierre-Louis accomplit dans son roman. Retrouvez l’interview vidéo de Rosemonde Pierre-Louis en tête de l’article. #Violencessexeulles #mineurs #prescription Retrouvez l’article sur notre site: https://www.20minutes.fr/societe/4039599-20230306-mere-rosemonde-pierre-louis-imprescriptibilite-violences-sexuelles-mineur 20 Minutes, avec vous https://www.20minutes.fr Retrouvez nous sur: Snapchat: https://www.snapchat.com/discover/Ma_tete_et_moi/0667753253 Facebook: https://www.facebook.com/20minutes Notre Chatbot: https://www.messenger.com/t/20minutes Twitter: https://twitter.com/20Minutes Instagram: https://www.instagram.com/20minutesfrance/ Linkedin: https://www.linkedin.com/company/20-minutes Podcast : https://podcasts.20minutes.fr/](http://img-s-msn-com.akamaized.net/tenant/amp/entityid/AA1ci0DZ.img?h=70&w=94&m=6&q=60&u=t&o=t&l=f&f=jpg&x=467&y=166 "« Je ne suis pas ta mère » de Rosemonde Pierre-Louis, un livre pour l’imprescriptibilité des viols s... - Fournis par Dailymotion")
![« La paix est-elle un espoir vain ? », « La nature doit-elle être protégée par des lois pour être respectée ? » et « Si nous éliminons le sauvage, tuons-nous une partie de notre âme ? », voici les trois questions auxquelles ont tenté de répondre les six finalistes du Concours d’Éloquence pour une Paix Durable à Paris ce 27 mai lors du Forum ChangeNow. Cette première édition organisée par le Jane Goodall Institute a réuni des étudiants âgés de 18 à 29 ans et venus de toute la France. Leur objectif : mettre leur plume au service de la protection de la paix entre les hommes, avec la nature mais aussi avec les autres animaux. Les membres du jury ont ainsi choisi le discours de Sophia Deriche anglé sur la disparition du sauvage. La jeune femme a su interpeller l’audience sur son rapport à la nature et au vivant qui l’entoure. « La souffrance animale se passe dans l'indifférence générale » Si l’éthologue et anthropologue britannique, Jane Goodall n’a pas pu être présente à cette première finale, elle a tout même adressé un message vidéo aux étudiants. Invoquant « une double menace existentielle, celle du changement climatique et de la perte de la biodiversité », elle a également félicité ces jeunes pour leur implication dans ce combat. Un constat partagé par le réalisateur et militant écologiste, Yann Arthus-Bertrand, qui a remis les prix aux vainqueurs. « La souffrance animale se passe dans l’indifférence générale » annonce-t-il à notre micro. « Lorsqu’on me demande ce que l’on peut faire, je réponds : Devenez végétarien ! ». Le journaliste estime que : « ces jeunes-là ont compris des choses que beaucoup de gens [de ma génération] n’ont pas comprises. Nourrissant ainsi un espoir dans l’avenir. #Climat #JaneGoodall #Jeunesse Retrouvez l’article sur notre site: https://www.20minutes.fr/planete/4039191-20233105-concours-eloquence-jane-goodall-discours-cause-animale-remporte-premier-prix 20 Minutes, avec vous https://www.20minutes.fr Retrouvez nous sur: Snapchat: https://www.snapchat.com/discover/Ma_tete_et_moi/0667753253 Facebook: https://www.facebook.com/20minutes Notre Chatbot: https://www.messenger.com/t/20minutes Twitter: https://twitter.com/20Minutes Instagram: https://www.instagram.com/20minutesfrance/ Linkedin: https://www.linkedin.com/company/20-minutes Podcast : https://podcasts.20minutes.fr/](http://img-s-msn-com.akamaized.net/tenant/amp/entityid/AA1bWmkX.img?h=70&w=94&m=6&q=60&u=t&o=t&l=f&f=jpg&x=380&y=180 "Concours d'éloquence de Jane Goodall : un discours sur la cause animale remporte le premier prix - Fournis par Dailymotion")
![« Je ne dis pas qu’il faut mettre tout le monde en prison mais il faut laisser la latitude aux agréssé.es de pouvoir parler et de se faire entendre ». Avec la publication de son premier roman « Je ne suis pas ta mère », Rosemonde Pierre-Louis a choisi de briser l’omerta autour des violences sexuelles sur mineurs. Sans misérabilisme, elle retrace son enfance d’abord à Haïti puis à Paris et raconte les viols dont elle a été victime à l’âge de cinq ans, six ans et douze ans. A 43 ans, la cheffe d’entreprise a su se reconstruire et « ne s’en sort pas trop mal », elle souhaite libérer la parole : « Combien d’entre nous se sont suicidés ? Ont des comportements sexuels à risque ou déviants ? » mais aussi faire changer la loi. En France, un mineur peut porter plainte pour agression sexuelle jusqu’à 10 ans après sa majorité, s’il avait quinze ans ou plus au moment des faits ou 20 ans après sa majorité s’il avait moins de quinze. Pour un viol sur mineur, le délai de prescription est de 30 ans mais peut être prolongé si le même auteur viole par la suite un autre mineur. « Vingt ans, cinquante ou même indéfiniment, on aura jamais assez de preuves » Mais pour Rosemonde Pierre-Louis, l’imprescriptibilité est indispensable. Cela pourrait créer une « prévention de savoir que quoi qu’il arrive, à un moment donné, quelqu’un parlera » et rappelle que les victimes mettent entre quinze et dix-sept ans avant de commencer à prendre conscience de ce qu’elles ont subi. Concernant les démarches et les preuves demandées des années après les faits, « que ce soit à vingt ans, cinquante ans ou même indéfiniment, on en aura jamais assez ». La fin de la prescription signifierait pour elle que les victimes sont prises en considération, que la société comprend leurs douleurs et estime que « ce n’est absolument pas juste de laisser en liberté des personnes [les agresseurs] vivre leur vie comme si de rien n’était. » L’écrivaine ne se pose pas en « justicière » mais souhaite une réelle réflexion sur ce sujet. « Avant d’oublier, il faut comprendre. S’interroger aussi sur pourquoi les personnes agresse ? Ont-ils les pleins pouvoirs ou ils reproduisent des violences qu’ils ont eux-mêmes subies ? Est-ce qu’ils continuent parce qu’on les laisse agir ? » Un travail « presque psychologique mais impératif pour avancer » que Rosemonde Pierre-Louis accomplit dans son roman. Retrouvez l’interview vidéo de Rosemonde Pierre-Louis en tête de l’article. #Violencessexeulles #mineurs #prescription Retrouvez l’article sur notre site: https://www.20minutes.fr/societe/4039599-20230306-mere-rosemonde-pierre-louis-imprescriptibilite-violences-sexuelles-mineur 20 Minutes, avec vous https://www.20minutes.fr Retrouvez nous sur: Snapchat: https://www.snapchat.com/discover/Ma_tete_et_moi/0667753253 Facebook: https://www.facebook.com/20minutes Notre Chatbot: https://www.messenger.com/t/20minutes Twitter: https://twitter.com/20Minutes Instagram: https://www.instagram.com/20minutesfrance/ Linkedin: https://www.linkedin.com/company/20-minutes Podcast : https://podcasts.20minutes.fr/](http://img-s-msn-com.akamaized.net/tenant/amp/entityid/AA1ci0DZ.img?h=170&w=300&m=6&q=60&u=t&o=t&l=f&f=jpg&x=467&y=166 "« Je ne suis pas ta mère » de Rosemonde Pierre-Louis, un livre pour l’imprescriptibilité des viols s... - Fournis par Dailymotion")
![« La paix est-elle un espoir vain ? », « La nature doit-elle être protégée par des lois pour être respectée ? » et « Si nous éliminons le sauvage, tuons-nous une partie de notre âme ? », voici les trois questions auxquelles ont tenté de répondre les six finalistes du Concours d’Éloquence pour une Paix Durable à Paris ce 27 mai lors du Forum ChangeNow. Cette première édition organisée par le Jane Goodall Institute a réuni des étudiants âgés de 18 à 29 ans et venus de toute la France. Leur objectif : mettre leur plume au service de la protection de la paix entre les hommes, avec la nature mais aussi avec les autres animaux. Les membres du jury ont ainsi choisi le discours de Sophia Deriche anglé sur la disparition du sauvage. La jeune femme a su interpeller l’audience sur son rapport à la nature et au vivant qui l’entoure. « La souffrance animale se passe dans l'indifférence générale » Si l’éthologue et anthropologue britannique, Jane Goodall n’a pas pu être présente à cette première finale, elle a tout même adressé un message vidéo aux étudiants. Invoquant « une double menace existentielle, celle du changement climatique et de la perte de la biodiversité », elle a également félicité ces jeunes pour leur implication dans ce combat. Un constat partagé par le réalisateur et militant écologiste, Yann Arthus-Bertrand, qui a remis les prix aux vainqueurs. « La souffrance animale se passe dans l’indifférence générale » annonce-t-il à notre micro. « Lorsqu’on me demande ce que l’on peut faire, je réponds : Devenez végétarien ! ». Le journaliste estime que : « ces jeunes-là ont compris des choses que beaucoup de gens [de ma génération] n’ont pas comprises. Nourrissant ainsi un espoir dans l’avenir. #Climat #JaneGoodall #Jeunesse Retrouvez l’article sur notre site: https://www.20minutes.fr/planete/4039191-20233105-concours-eloquence-jane-goodall-discours-cause-animale-remporte-premier-prix 20 Minutes, avec vous https://www.20minutes.fr Retrouvez nous sur: Snapchat: https://www.snapchat.com/discover/Ma_tete_et_moi/0667753253 Facebook: https://www.facebook.com/20minutes Notre Chatbot: https://www.messenger.com/t/20minutes Twitter: https://twitter.com/20Minutes Instagram: https://www.instagram.com/20minutesfrance/ Linkedin: https://www.linkedin.com/company/20-minutes Podcast : https://podcasts.20minutes.fr/](http://img-s-msn-com.akamaized.net/tenant/amp/entityid/AA1bWmkX.img?h=170&w=300&m=6&q=60&u=t&o=t&l=f&f=jpg&x=380&y=180 "Concours d'éloquence de Jane Goodall : un discours sur la cause animale remporte le premier prix - Fournis par Dailymotion")
