La COVID-19, moins présente, mais toujours là
La COVID-19, moins présente, mais toujours là En ce début des grandes vacances estivales, la COVID-19 fait toujours partie du paysage, mais sous une nouvelle forme encore une fois. Le nombre de cas est reparti à la hausse, et de nouveaux variants font leur apparition. Quel est l’état de la situation au Québec? Au Québec, le sous-variant d’Omicron BA.2.12.1 domine, mais les variants BA.4 et BA.5 progressent, selon des données mises à jour le 22 juin sur le site de l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). «Les gens voyagent beaucoup, et ceux qui reviennent d’Europe arrivent avec la COVID-19», explique l’épidémiologiste Nimâ Machouf. «C’est dommage que le masque ne soit plus obligatoire dans les transports en commun», ajoute-t-elle. BA.4 et BA.5 prennent le dessus au Québec, renchérit Alain Lamarre, expert en virologie à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), mais il ne faut pas s’attendre à une immense vague cet été. Quelles sont les caractéristiques de BA.4 et de BA.5? Les variants d’Omicron BA.4 et BA.5 ont été identifiés il y a quelques mois et s’apparentent à BA.2, explique Benoit Barbeau, virologue et professeur au Département des sciences biologiques de l’UQAM. «On ne croit pas qu’ils soient plus dangereux, ajoute-t-il. Ça fait partie du groupe Omicron, et il y a un certain point de convergence entre les variants et les sous-variants en ce qui a trait à leur impact sur la santé des personnes infectées.» Vaut-il mieux attendre les vaccins plus efficaces? Il faut s’attendre à une plus grande montée des cas après l’été, et des versions plus efficaces de vaccins à ARN messager feront leur apparition sur le marché probablement cet automne. Vaut-il mieux prendre tout de suite une dose de rappel, ou attendre? «Si on est admissible à une dose de rappel immédiatement, on devrait y aller maintenant, quitte à en reprendre une autre cet automne», estime Alain Lamarre de l’INRS. Selon Benoît Barbeau, il vaut mieux attendre l’arrivée des vaccins plus efficaces, sauf si la personne est à risque.
VIDÉO SUIVANTE
VIDÉO SUIVANTE
-
Risque de perturbation du transport scolaire lors de la rentrée
Le Devoir
-
Le lotus de Bouddha fleurit au fin fond des Laurentides
Le Devoir
-
Des propos «inacceptables» de François Legault à l’endroit du suspect d’un triple meurtre
Le Devoir
-
Bannis du milieu, adulés par le public
Le Devoir
-
Frénésie sur les réseaux sociaux pour un médicament qui fait perdre du poids
Le Devoir
-
Nancy Pelosi est arrivée à Taiwan, malgré les avertissements de Pékin
Le Devoir
-
Que se passe-t-il avec les demandes de visa pour le Canada?
Le Devoir
-
Le festival Osheaga s’excuse pour une croix gammée sur le t-shirt d’un rappeur invité
Le Devoir
-
Des infirmières malades de la COVID-19 forcées de travailler
Le Devoir
-
Quel avenir pour la «piscine cachée» du mont Royal?
Le Devoir
-
Les signes d'un déclin des insectes s'accumulent au Québec
Le Devoir
-
Le chat serait une espèce envahissante, selon un institut polonais
Le Devoir
-
Des Mohawks manifesteront mercredi contre l’Église catholique
Le Devoir
-
Visa refusé pour Yemi Alade
Le Devoir
-
Philippe Bond quitte la vie publique L’humoriste Philippe Bond annonce qu’il se retire de la vie publique, après la publication d’un article dans lequel plusieurs femmes le dénoncent pour inconduite sexuelle. Un article publié dans «La Presse» jeudi détaille différentes agressions alléguées par huit femmes de la part de l’humoriste. Dans un court message publié sur le compte vérifié de Philippe Bond sur Instagram, l’humoriste se dit «atterré» par ce qu’il a lu dans l’article. Il affirme également qu’il ne reconnaît pas la personne qui y est décrite. «Par respect pour mes collaborateurs et mes employeurs qui me côtoient depuis des années et parce que je veux leur éviter de devoir répondre à une avalanche de questions des journalistes, je me retire de tout, autant de la vie publique que de la radio et des spectacles.» Il conclut en se disant bouleversé par ce que ses enfants et sa femme auront à traverser avec lui.
Le Devoir
-
Duhaime se joint à un groupe antitramway… sans son accord
Le Devoir