Mushikiwabo resserre son emprise sur l’OIF avant l’arrivée de St-Hilaire
La secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, a resserré son emprise sur l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), peu avant l’arrivée de sa nouvelle administratrice, Caroline St-Hilaire. Un nouvel organigramme, en vigueur depuis le 24 mars, montre que Mme St-Hilaire ne sera pas responsable des représentations extérieures de l’OIF en Europe, en Afrique, en Asie et sur le continent américain, 13 au total. La secrétaire générale a aussi procédé à une dizaine de « nominations discrétionnaires ». Un peu moins de la moitié de ces nominations sont dans l’équipe de proches collaborateurs de Mme St-Hilaire, qui est à peine nommée et pas encore en poste au siège parisien de l'OIF. Louise Mushikiwabo a annoncé ces changements au personnel de l’OIF dans une note interne datée du 21 mars dont « Le Devoir » a obtenu copie. Le cabinet de consultants KPMG proposait justement, début 2020, un organigramme qui plaçait les représentations sous la responsabilité d’un pôle de coordination relevant de l’administrateur. « Le volet politique et diplomatique des représentations, uniquement, sera désormais géré par le cabinet de la secrétaire générale », a affirmé la porte-parole Oria Vande Weghe, qui précise que d'autres aspects dépendront de l’administratrice de l’OIF. Quant aux « nominations discrétionnaires » du 21 mars, Oria Vande Weghe a assuré qu’il s’agissait d’une simple prolongation jusqu’au 31 mars, les mandats du bureau de l’administration étant échus depuis le 31 décembre. Pour ces nominations, Louise Mushikiwabo s’appuie sur l’article 48 du Statut du personnel de l’OIF, qui mentionne pourtant des « propositions » de l’administrateur pour le choix de ses proches collaborateurs. « On a des inquiétudes par rapport à la manière dont c’est fait, sans consultation. Dans la perspective où on veut faire de l’OIF une organisation plus transparente, cette décision ne correspond pas à notre philosophie à ce sujet. » - Une source anonyme à Ottawa Dans la note interne du 21 mars, Mme Mushikiwabo énumère des éléments qui restent à faire, dont l’instauration d’une politique de lutte contre le harcèlement. Un texte sur le sujet existait pourtant déjà. 44 % des répondants à un sondage auprès des employés de l’OIF pensent avoir été victimes de harcèlement moral au travail, et 9 % de harcèlement sexuel, a rapporté lundi Radio-Canada.
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