Laurentienne : l’Ontario offre d’acheter des propriétés d’une valeur de 53,5 M$
Dans sa plus récente demande au tribunal dans le cadre de sa restructuration, l’Université Laurentienne indique que le ministère des Collèges et Universités lui a offert d’acheter des terrains ou des bâtiments, d’une valeur totale de 53,5 millions de dollars, pour l’aider à payer ses dettes.
Les documents présentés à la cour montrent que l’Université Laurentienne fait face à des réclamations d’un total de 360 millions de dollars.
La province remplace également un prêt de 35 millions de dollars accordé plus tôt à l’Université par un prêt à plus long terme, dont les détails sont encore en discussion.
La Laurentienne souhaite que la province place au sommet de sa liste d’achat les bâtiments utilisés par l’Université de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO), qui est récemment devenue la première université autonome de médecine au Canada.
Dans le document présenté à la cour, le recteur de l’Université Laurentienne, Robert Haché, précise que l’Université de l’EMNO occupe deux bâtiments du campus.
La Laurentienne n’a pas spécifié d’autres priorités quant aux propriétés qu’elle souhaite céder à la province.
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Une tour de 40 étages appartenant à Guy Laliberté projetée au milieu d’un espace patrimonial Une tour de 40 étages appartenant à Guy Laliberté projetée au milieu d’un espace patrimonial Une entreprise de Guy Laliberté projette de démolir un édifice accolé au complexe de la Maison-Alcan, un ensemble de bâtiments historiques et patrimoniaux du centre-ville de Montréal, afin d’y ériger une tour d’habitation de 40 étages. Prével, un important promoteur immobilier québécois, a entamé au cours des dernières semaines des démarches auprès du ministère de la Culture afin d’obtenir les autorisations nécessaires à la démolition. Ce projet est présenté par Néonacla, le bras immobilier de Lune Rouge, fer de lance des activités de l’ancien patron du Cirque du Soleil, Guy Laliberté. Plusieurs édifices lui appartenant se trouvent dans le même quadrilatère. Ce n’est pas la première fois que des projets immobiliers sont proposés sur le site du 2050 de la rue Stanley. L’endroit où les promoteurs souhaitent ériger une nouvelle tour, pour proposer à la vente ou à la location environ 250 logements, est situé dans le «Mille carré doré», plus exactement dans le périmètre patrimonial du Complexe-de-La-Maison-Alcan. Mais bien qu’adjacent à l’espace placé sous protection, le 2050 rue Stanley échappe pour sa part à la protection de l’État. Selon le Registre des entreprises, le projet entend «convaincre le ministère de la Culture et des Communications de ne pas exercer son droit de préemption à l’égard des immeubles classés». Mais le promoteur assure aussi aux «décideurs» que les interventions envisagées «sont minimales et respectent le caractère patrimonial des lieux».
Le Devoir
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Étudiants indiens | «Tout le monde nous a abandonnés» Étudiants étrangers | « Tout le monde nous a abandonnés » Plus de 500 jeunes Indiens regrettent amèrement d’avoir fait confiance aux publicités décrivant le Canada comme un paradis pour les étudiants étrangers. Ils s’estiment lésés par le Québec et le Canada, car, après avoir payé pour des milliers de dollars pour leurs études, comme l’exige Ottawa, ils se sont vus refuser leur permis d’études. Comble d’insulte, impossible d’obtenir un remboursement: trois collèges privés où ils s’étaient inscrits n’ont plus aucune liquidité et se sont placés sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers. Certains avaient même commencé leurs cours à distance pendant la pandémie, comme Nisha Jindal. Son frère a réhypothéqué l’appartement familial pour payer presque 15 000$ et lui permettre de venir étudier au Québec. Dix mois plus tard, Immigration Canada refuse de lui accorder le visa qui devait lui permettre de venir faire son stage d’éducatrice à la petite enfance. La raison? Son parcours scolaire en Inde ne lui permettrait pas de mener des études collégiales. « J’ai accepté de payer à l’avance ma scolarité parce que je faisais confiance aux gouvernements du Québec et du Canada. Je le regrette tellement! Tout le monde nous a abandonnés. Nisha Jindal. Si Québec et Ottawa ont refusé d’accorder ou de prolonger les permis d’études, les gouvernements devraient rembourser les étudiants pour des cours qu’ils n’ont pas obtenus, jugent leurs avocats. La facture totale réclamée par les 502 étudiants s’élève à 7,5 millions $. Une somme considérable pour eux, mais plutôt anecdotique pour le gouvernement d’un pays riche comme le Canada, fait valoir Me Alain N. Tardif. Par ailleurs, les étudiants de collèges privés non subventionnés au Québec n’auront plus le droit à un permis de travail post-diplôme à compter de septembre 2023, ont récemment annoncé les gouvernements.
Le Devoir
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Une annonce précipitée pour Bernard Drainville ÉLECTIONS | Une annonce précipitée pour Bernard Drainville L’ex-ministre et animateur de radio Bernard Drainville a dû précipiter l’annonce de son retour en politique la semaine dernière, quand Cogeco l’a retiré des ondes en le pressant de décider s’il allait être candidat pour la CAQ. Le vice-président des stations de radio de Cogeco, Pierre Martineau, a dit avoir fait ce choix quand il a appris, lundi dernier, que M. Drainville prévoyait rencontrer le premier ministre. « Je lui ai dit : donne-moi 24 heures, mais une chose est certaine, tu ne peux pas attendre jusqu’au 17 juin » - Pierre Martineau Il a annoncé mardi à M. Drainville qu’il ne pouvait pas rester derrière le micro. M. Martineau a préféré ne pas courir le risque de créer de fausses perceptions, même si son animateur n'était pas encore décidé. M. Drainville a finalement annoncé jeudi sa démission à son employeur, au lendemain d’une rencontre avec M. Legault qui avait été devancée. L'annonce était aussi plus précipitée que ce que la CAQ prévoyait. «On voulait étirer le plus loin possible tout en comprenant qu’il y avait un délai pour son employeur s’il acceptait», a indiqué une source au parti. Lundi, les libéraux ont commencé cette dernière semaine de travaux parlementaires avec de nouvelles salves sur le passé souverainiste de M. Drainville, dont la candidature dans Lévis doit être officialisée mardi. Pour une deuxième fois en moins d’une semaine, M. Legault a dû répéter, lundi, que «nous, on est un parti nationaliste qui défend la langue française, les valeurs québécoises, à l’intérieur du Canada».
Le Devoir
L’Université mène une évaluation de ses propriétés dans la cadre de sa restructuration sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.
Des membres de la communauté universitaire et des résidents de Sudbury craignent que le réseau de sentiers qui entoure le campus ou l'historique manoir Bell soient vendus.
La Laurentienne précise que l’entente avec le ministère des Collèges et Universités lui permet de continuer d’utiliser les lieux qui seront vendus, ce qui n’aurait pas été possible si les actifs avaient été vendus à une tierce partie.
Un juge a approuvé la demande de prolongation de la protection sous la LACC, qui s’étend maintenant jusqu’au 30 septembre, soit un total de 20 mois.
L’Université sera de retour en cour à la fin de juin pour planifier une rencontre avec ses créanciers.