Un ascenseur sur des vestiges archéologiques
Un ascenseur sur des vestiges archéologiques Un lien mécanique envisagé à Lévis pourrait permettre non seulement de gravir une falaise, mais aussi de remonter l’histoire de la Nouvelle-France. Des archéologues ont exhumé, à l’endroit même où l’ascenseur doit sortir de terre, des ossements appartenant à un Européen décédé au XVIe siècle. C’est par pur hasard que ces restes humains ont refait surface en 2015. Hydro-Québec procédait alors à des travaux d’enfouissement au pied du cap qui surplombe la rue Saint-Laurent dans le secteur de la traverse. Une surveillance archéologique réalisée dans le cadre de ce chantier a permis d’exhumer quelques trouvailles, dont de petits os humains qui précèdent la fondation de Québec par Samuel de Champlain, en 1608. Ces ossements correspondent aux «tibias, péronés, talus, calcanéus, tarses et phalanges» d’un Européen décédé en 1587, selon une datation au carbone 14 réalisée par l’Université de la Californie. Le rapport de fouilles, dont Le Devoir a obtenu copie, précise que «l’individu a été inhumé à faible profondeur, possiblement à la hâte, sans vêtement ni mobilier, ce qui rend l’identification encore plus complexe». Sans aucune trace de clous, de planches ou de pièces métalliques, impossible, en l’état actuel des recherches, de connaître «de façon définitive» le mode d’inhumation qui a servi à mettre en terre la personne, dont le sexe demeure aussi indéterminé. Hydro-Québec a procédé à des fouilles dans le sillon nécessaire à ses travaux. Depuis l’exhumation des ossements, personne n’a retourné la terre pour y déterrer d’autres possibles découvertes. Un chantier controversé pourrait toutefois changer la donne. L’administration du maire Gilles Lehouillier rêve d’installer une remontée mécanique dans le secteur pour faciliter l’accès aux commerces situés en haut de la falaise. L’ascenseur doit gravir le cap précisément à l’endroit où les ossements reposaient, c’est-à-dire sur les terrains face à l’ancien bureau de poste.
VIDÉO SUIVANTE
VIDÉO SUIVANTE
-
Risque de perturbation du transport scolaire lors de la rentrée
Le Devoir
-
Le lotus de Bouddha fleurit au fin fond des Laurentides
Le Devoir
-
Des propos «inacceptables» de François Legault à l’endroit du suspect d’un triple meurtre
Le Devoir
-
Bannis du milieu, adulés par le public
Le Devoir
-
Frénésie sur les réseaux sociaux pour un médicament qui fait perdre du poids
Le Devoir
-
Nancy Pelosi est arrivée à Taiwan, malgré les avertissements de Pékin
Le Devoir
-
Que se passe-t-il avec les demandes de visa pour le Canada?
Le Devoir
-
Le festival Osheaga s’excuse pour une croix gammée sur le t-shirt d’un rappeur invité
Le Devoir
-
Des infirmières malades de la COVID-19 forcées de travailler
Le Devoir
-
Quel avenir pour la «piscine cachée» du mont Royal?
Le Devoir
-
Les signes d'un déclin des insectes s'accumulent au Québec
Le Devoir
-
Le chat serait une espèce envahissante, selon un institut polonais
Le Devoir
-
Des Mohawks manifesteront mercredi contre l’Église catholique
Le Devoir
-
Visa refusé pour Yemi Alade
Le Devoir
-
Philippe Bond quitte la vie publique L’humoriste Philippe Bond annonce qu’il se retire de la vie publique, après la publication d’un article dans lequel plusieurs femmes le dénoncent pour inconduite sexuelle. Un article publié dans «La Presse» jeudi détaille différentes agressions alléguées par huit femmes de la part de l’humoriste. Dans un court message publié sur le compte vérifié de Philippe Bond sur Instagram, l’humoriste se dit «atterré» par ce qu’il a lu dans l’article. Il affirme également qu’il ne reconnaît pas la personne qui y est décrite. «Par respect pour mes collaborateurs et mes employeurs qui me côtoient depuis des années et parce que je veux leur éviter de devoir répondre à une avalanche de questions des journalistes, je me retire de tout, autant de la vie publique que de la radio et des spectacles.» Il conclut en se disant bouleversé par ce que ses enfants et sa femme auront à traverser avec lui.
Le Devoir
-
Duhaime se joint à un groupe antitramway… sans son accord
Le Devoir