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Le maire d’Échirolles interdit la conférence de deux imams accusés d’extrémisme

logo de Ouest-France Ouest-France 28/01/2023 avec AFP.
L’Hôtel de ville d’Échirolles. Le maire a préféré interdire la conférence prévue dimanche 29 janvier 2023 comptant deux imams controversés. © Capture écran Google StreetView L’Hôtel de ville d’Échirolles. Le maire a préféré interdire la conférence prévue dimanche 29 janvier 2023 comptant deux imams controversés.

Une conférence en présence de deux imams controversés devait se tenir dimanche 29 janvier 2023 mais à Échirolles (Isère). La municipalité l’a interdite, invoquant des risques de troubles à l’ordre public en raison d’une salle trop petite et de l’opposition à la venue des imams.

La mairie d’Échirolles, près de Grenoble, a interdit ce samedi 28 janvier 2023 la tenue d’une conférence qui devait compter dimanche 29 janvier la présence de deux imams controversés, invoquant des risques de trouble à l’ordre public.

Renzo Sulli, le maire communiste d’Échirolles, a indiqué dans un communiqué qu’il interdisait par arrêté municipal cette conférence du fait d’un trop grand nombre de participants et de la possibilité de contre-manifestations.

Le nombre important de participants attendus à cette conférence, plus de 600 selon les organisateurs, ne s’avère pas conforme aux capacités d’accueil de la salle […] qui possède une jauge de 444 personnes, a indiqué le maire, ce qui selon lui aurait conduit le service de sécurité de l’organisateur à refouler plusieurs centaines de personnes à l’entrée de la salle.

Le RN et Reconquête opposés

Par ailleurs, a-t-il souligné, plusieurs partis ou organisations ont fait part de leur opposition à ce rassemblement avec des volontés d’organisation de contre-manifestations à proximité de lieux, générant d’après lui des risques de troubles à l’ordre public.

Cette conférence, organisée par l’association D’Clic Valence, basée à Bourg-lès-Valence (Drôme), devait être menée par les imams Ismaïl et Nader Abou Anas, visés par de nombreuses accusations d’extrémisme.

Plusieurs élus et militants du Rassemblement national et de Reconquête, ainsi que la branche grenobloise du syndicat étudiant de droite UNI, avaient exprimé cette semaine leur opposition à la tenue de cette conférence, dont une précédente édition avait déjà été annulée le 8 janvier à Avignon pour des raisons de sécurité.

Sur son compte Facebook, D’Clic Valence avait fustigé vendredi l’agitation et le harcèlement orchestrés par des milices d’ultra-droite.

Cette association, connue selon le maire d’Échirolles pour être proche des mouvances islamistes fondamentalistes, n’a pu être jointe samedi soir par l’AFP.

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