Présidentielle : la stratégie low cost des petits candidats pour exister
Pour compenser leur invisibilité dans le débat public, les petits candidats à la présidentielle mènent une campagne militante, souvent avec les moyens du bord.
Le 15 mars, Jean Lassalle annonçait qu’il envisageait de se retirer de la course à l’Élysée, faute d’être invité dans des débats politiques. La veille, lors de l’émission spéciale consacrée à l’Ukraine sur TF1, seuls huit des douze candidats officiels avaient été conviés. Cantonnés aux coulisses : Nathalie Arthaud (Lutte ouvrière), Philippe Poutou (Nouveau Parti anticapitaliste), Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) et Jean Lassalle (Résistons !), donc. La menace du truculent député, qui n’a pas été mise à exécution, a eu au moins une vertu : faire davantage parler de lui. Il estime « avoir trouvé son mistigri » et réussi à sortir de « ce silence absolu ».
"La nouveauté, c’est que cette éviction est assumée de manière plus décomplexée par les médias et les autres concurrents
"
Avec un écueil quand on se fait rare : parvenir à définir la bonne stratégie pour se démarquer. « Il a toujours été plus difficile pour les petites candidatures d’exister, reconnaît Philippe Poutou. Mais la nouveauté, c’est que cette éviction est assumée de manière plus décomplexée par les médias et les autres concurrents qui ne veulent plus confronter leurs idées. C’est conforme à l’évolution de notre société : on s’en fout qu’il n’y ait pas de débat, on vit un recul démocratique. »
Vidéo: Présidentielle : le meilleur des clips de campagne (Le Point)
-
Ce que la collection Tapie dit de Bernard À part peut-être un argentier à tête de lion doré plus bling-bling qu'une « gourmette de boucher », comme glisse malicieusement Patrick de Buttet, l'expert de la vente, Bernard Tapie semble avoir été le seul « nanard », à passer la porte de l'hôtel de Cavoye. Celui qui doit ce surnom et l'explosion de sa popularité aux Guignols de l'info a acheté cette demeure exceptionnelle sise rue des Saints-Pères, dans le 7e arrondissement parisien - un hôtel particulier de 600 mètres carrés et 1 000 mètres carrés de jardin -, à Hubert de Givenchy en 1986. L'année même où il s'emparait du club l'Olympique de Marseille . Le 6 juillet, ladite collection Bernard Tapie sera mise en vente par Artus. Une mise aux enchères publiques de 177 lots, dont 18 tableaux (pour une estimation globale de 4 millions d'euros) dans le cadre de la liquidation judiciaire de ses biens ; sa veuve, Dominique Tapie , partageant par décision du tribunal les 600 millions de dettes de son époux, décédé le 3 octobre 2021 à l'âge de 78 ans.https://www.lepoint.fr/art-de-vivre/encheres-ce-que-la-collection-tapie-dit-de-bernard-26-06-2022-2480990_4.phpSuivez nous sur : - Youtube : https://www.youtube.com/c/lepoint/- Facebook : https://www.facebook.com/lepoint.fr/- Twitter : https://twitter.com/LePoint- Instagram : https://www.instagram.com/lepointfr- www.lepoint.fr
Le Point
-
Alberto, le petit virtuose du piano qui met l’Italie au diapason De Tolentino, bourgade paisible de la région des Marches, les férus d'histoire napoléonienne ne manqueront pas de rappeler le célèbre traité signé ici en 1797 par le jeune général de la Campagne d'Italie. Un document qui avait acté alors la confiscation organisée des œuvres d'art des États pontificaux, expédiées ensuite en France pour aller garnir les salles du musée du Louvre naissant. Deux cents ans plus tard, c'est à un autre trésor de l'arte italiana, un petit virtuose du piano – ce qui n'aurait pas déplu à l'Empereur mélomane – de faire à nouveau parler de Tolentino. Pour rencontrer « l'enfant prodige », encensé dans les colonnes du Corriere Adriatico, le journal local, il faut d'abord s'enfoncer dans les collines agricoles de la région. Là, devant le pas de la porte d'une maison coquette, du haut de son petit mètre, Alberto Cartuccia Cingolani vous attend tout sourire.https://www.lepoint.fr/monde/alberto-le-petit-virtuose-du-piano-qui-met-l-italie-au-diapason-26-06-2022-2480980_24.phpSuivez nous sur : - Youtube : https://www.youtube.com/c/lepoint/- Facebook : https://www.facebook.com/lepoint.fr/- Twitter : https://twitter.com/LePoint- Instagram : https://www.instagram.com/lepointfr- www.lepoint.fr
Le Point
-
En route pour le perchoir, Yaël Braun-Pivet sort du gouvernement Elle devrait succéder à Richard Ferrand au perchoir. Yaël Braun-Pivet, qui était ministre des Outre-mer depuis un mois, devrait devenir mardi 28 juin présidente de l'Assemblée nationale et ainsi sortir du gouvernement, selon un décret publié dimanche au Journal officiel. « Il est mis fin aux fonctions de Madame Yaël Braun-Pivet » et « les fonctions de ministre des Outre-mer sont exercées par la Première ministre », stipule ce décret pris samedi par Emmanuel Macron sur proposition d'Élisabeth Borne. Pour la première fois en France, une femme devrait accéder à la présidence de l'Assemblée nationale. Encore novice en politique en 2017, Yaël Braun-Pivet, ex-présidente de la commission des Lois de l'Assemblée et députée des Yvelines, a été investie mercredi par la majorité présidentielle et devrait succéder à Richard Ferrand (LREM), un proche d'Emmanuel Macron défait au second tour des législatives.https://www.lepoint.fr/elections-legislatives/en-route-pour-le-perchoir-yael-braun-pivet-sort-du-gouvernement-26-06-2022-2480991_573.phpSuivez nous sur : - Youtube : https://www.youtube.com/c/lepoint/- Facebook : https://www.facebook.com/lepoint.fr/- Twitter : https://twitter.com/LePoint- Instagram : https://www.instagram.com/lepointfr- www.lepoint.fr
Le Point
800.000 euros maximum
Nathalie Arthaud partage le même avis, elle qui rempile pour sa deuxième compétition présidentielle. « Les travailleurs n’ont jamais le droit à la parole pour ce qui est fondamental », déplore-t-elle. L’enseignante mène donc une « campagne militante ». « Des camarades tractent sur les marchés, nous enchaînons les meetings et disposons de nos propres organes de presse pour faire passer notre message », égrène-t-elle. Sur le terrain, l’invisibilisation des petits candidats suscite l’incompréhension de ceux qui les soutiennent. « Je ne croise que des électeurs en colère de se voir voler l’élection présidentielle, regrette Nicolas Dupont-Aignan. Le système est injuste sur tout : la collecte des parrainages, le temps de parole puisqu’il n’y a pas d’égalité avant les deux dernières semaines, l’accès aux prêts… »
Plus encore qu’ailleurs, la question du financement est cruciale. Car en dessous de 5 % de voix récoltées, les frais des candidats ne sont remboursés qu’à hauteur de 800 000 euros maximum. Aucun des « quatre petits » ne dépasse le plafond. Réunions publiques dans des salles communales, souscriptions, dons… Ils disposent de budgets serrés, bien loin des sommes dépensées par Marine Le Pen ou Emmanuel Macron. « Nous menons une campagne bon marché, à l’image de ce qu’est le monde du travail », raille Nathalie Arthaud.
Même maîtrise des coûts chez Philippe Poutou, qui multiplie les déplacements en « dormant chez des camarades » et sans jamais prendre l’avion. Depuis le début de la campagne, le candidat du NPA dit avoir parcouru plus de 1 million de kilomètres. Côté logistique, son réseau de bénévoles assume de nombreuses tâches qui ne pourraient être confiées à des salariés. Une seule personne a été recrutée à temps plein pour rechercher des parrainages. Quelques mi-temps se consacrent à l’impression et à la mise en forme des tracts. Le reste, c’est le système D.
Plus d'info : Le Journal du Dimanche.fr
-
Éric Coquerel : 5 choses à savoir sur le nouveau président de la commission des Finances de l’Assemblée
leJDD
-
Au Rassemblement national, « une certaine communion autour des paroles de José Gonzales sur l’Algérie »
leJDD
-
Philippe Duperron sur le procès du 13-Novembre : « C’est un verdict sévère et juste »
leJDD