Vidéo: Tenues islamiques dans les écoles : Une campagne de "testing" de la part de certains musulmans ? (Dailymotion)
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, a répondu être en train de « collecter et de faire remonter un certain nombre d’informations » à ce sujet, depuis les académies, afin d’en avoir « une vision synthétique de la situation », pour la « caractériser calmement ». « Il nous faut évaluer à l’échelle nationale le phénomène », a aussi expliqué le nouveau locataire de la Rue de Grenelle, qui a précisé que « des remontées sont faites chaque trimestre » par les rectorats. « Je dois échanger dans deux jours avec les recteurs », a-t-il ajouté, insistant sur le « calme » nécessaire sur ces thématiques. Une réponse qui tranche Dans son rapport, le service central du renseignement territorial dit constater une « nette recrudescence » des incidents liés à ces tenues religieuses depuis décembre 2021, notamment dans le Gard, à Bordeaux et dans le Val-d’Oise. En tout, les policiers ont relevé 144 entorses à la loi de 2004 sur la laïcité à l’école au deuxième trimestre, contre 97 au premier. Pour le ministre de l’Éducation, les moyens d’y répondre sont déjà là. « Il existe des lois sur l’interdiction des signes religieux ostentatoires et à caractère prosélyte dans les établissements scolaires », a rappelé Pap Ndiaye, qui a aussi cité l’existence des équipes « Valeurs de la République dans chaque rectorat », sortes de référents laïcité installés par son prédécesseur. Le successeur de Jean-Michel Blanquer a aussi assuré que « localement, les chefs d’établissements peuvent agir » lorsque de tels cas se présentent. « Nous sommes très bien équipés pour répondre à ce phénomène, a conclu le ministre. Encore faut-il bien le mesurer. » Une réponse qui tranche avec l’habituelle position de Jean-Michel Blanquer, qui faisait de ces présumées entorses à la laïcité un fait indéniable de société.