Alexandre Brasseur : son nouvel hommage à son père Claude dans un texte déchirant
Alexandre Brasseur a écrit un texte bouleversant en hommage à son père, publié dans le dernier numéro de Paris Match. Le scénariste s’est confié sur son enfance, ses silences et ses retrouvailles tardives avec Claude Brasseur, décédé le 22 décembre dernier.
Le mardi 29 décembre, les proches de Claude Brasseur lui ont fait leurs adieux lors de ses obsèques, célébrées en l’église Saint-Roch, à Paris. Le comédien d’Un éléphant ça trompe énormément, La Boum et de nombreux autres films emblématiques du cinéma français, est décédé à 84 ans le 22 décembre dernier. Au cours de la cérémonie, son fils Alexandre Brasseur a livré un discours poignant. « La mort est triste mais la vie est belle. Et Dieu sait qu'il l'aimait effrontément », a-t-il notamment déclaré.
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Dans les colonnes de Paris Match, le scénariste a rendu un nouvel hommage à son père, en évoquant leur relation, leurs retrouvailles tardives et leur complicité. « Il est parti un 22 décembre, le jour de la naissance de son père. À leur manière, ils se sont rapprochés pour l'éternité. Il est parti un 22 décembre, trois jours avant Noël, l'un des plus précieux, des plus délicieux moments de mon enfance », a-t-il écrit.
« J’ai aimé mon père sans condition »
« Mon père avait ses failles. [...] L'homme les fuyait parfois dans les extrémités de la vie. Il les gommait dans les grandes tables, l'amitié, la fraternité, la famille, et dans le rire », a-t-il poursuivi. Claude Brasseur a mis du temps à se confier à son fils selon ce dernier : « On s'est retrouvés tard. Entre père et fils c'est toujours trop tard... On s'est retrouvés tard et puis il est parti ». Malgré cette distance, le comédien a transmis le goût du cinéma à son fils, et certains plus beaux souvenirs d’Alexandre Brasseur proviennent du temps où il l’accompagnait sur les plateaux.
« Claude a vécu pleinement, effrontément. Il a souvent été persuadé que je le jugeais. Je n'ai jamais jugé mon père. À sa place, peut-être que, parfois, j'aurais fait pire. On ne doit juger, on doit chercher à comprendre, à accepter. J'ai aimé mon père sans condition. Je me souviendrai toujours de la chaleur de ses mains quand il vibrait. Il était brûlant. Il était vivant », a confié l’auteur endeuillé. Alexandre Brasseur a terminé son texte en évoquant son ultime promenade avec son père, « dans le Paris qu’il aimait, bras dessus, bras dessous, à son rythme ». « On était bien. C'était un moment rêvé entre un père et un fils, un moment simple et lumineux comme ce beau mois de juin qui l'a vu naître », a-t-il conclu.